Sous le thème de « la forêt au financement durable », l’ONG Together a lancé la 1ère édition du « Mondial du climat » le 02 novembre 2019 au Kempisky Fleuve Congo Hôtel de la Gombe, une initiative citoyenne de mobilisation des parties prenantes à la lutte contre les changements climatiques en RDC.
A en croire, Mme Edith Neema, présidente du Conseil d’administration de l’ONG, l’objet de cette 1ère édition est de développer une nouvelle approche de partenariat entre les parties prenantes. Avant d’ajouter que ces assisses sont organisées pour présenter le capital forestier de la RDC et les opportunités de financement durable. Et d’interpeller les gouvernants sur les exigences de la bonne gouvernance à l’ère où s’ouvre la COP25 à Madrid (Espagne), a-t-elle bronchée.
Plusieurs intervenants ont pris part à cette journée. La première, Lina Ndekelu, enseignante à la Faculté de sciences agronomiques de l’Université de Kinshasa et Responsable du suivi-évaluation chez WWF. Elle a tablé son exposé sur la cartographie forestière et Hans Djamba du Fonds verts climat.
Intégrer le secteur privé dans la lutte contre les changements climatiques
Ce processus s’est matérialisé lors de la formulation de plans nationaux d’adaptation (PNA) aux impacts néfastes des changements climatiques débuté à la COP16 tenue à Cancun (Mexique) en 2010, afin de favoriser l’intégration systématique de mesures d’adaptation au changement climatique dans les planifications du développement des pays. Le processus PNA a pour objectif, notamment : (a) de réduire la vulnérabilité des pays aux incidences des changements climatiques en renforçant leur capacité d’adaptation et leur résilience ; et (b) d’intégrer de manière cohérente l’adaptation aux changements climatiques dans les politiques, programmes et travaux pertinents, nouveaux ou en cours, en particulier les processus et stratégies de planification du développement, dans tous les secteurs concernés et à différents niveaux, selon qu’il convient. Pour atteindre ces objectifs, l’implication du secteur privé dans le processus de PNA revêt une importance capitale eu égard de la part que ce secteur occupe dans l’économie de tout pays.
Pour votre gouverne, en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud, dans les îles du Pacifique et en Asie du Sud-Est, 50% ou plus des emplois sont générés par les micro, petites et moyennes entreprises (MPME), ce qui en fait un moteur essentiel de création d’emplois dans de nombreux pays en développement (ONU, 2015). Les MPME sont cependant vulnérables aux changements climatiques, car beaucoup dépendent principalement des ressources naturelles qui sont très vulnérables aux risques climatiques. Les MPME ont généralement une capacité limitée à gérer les risques et les opportunités climatiques, en partie à cause de leur planification à court terme et de leurs horizons d’investissement (WRI et PNUD, 2015). Cependant, en mettant en œuvre des mesures d’adaptation efficaces, elles peuvent stimuler le développement socioéconomique et renforcer la résilience des communautés servies (IFC, 2012).
Albert KPALAFIO (CNCEIB)