Le projet qui sera mis en œuvre dans les provinces de l’Equateur et du Maï-Ndombe a pour objectif de freiner la déforestation et la dégradation des écosystèmes forestiers. Il est financé grâce à une subvention de l’initiative internationale pour le climat et les forêts de la Norvège (NICFI) et sa durée est prévue pour 5 ans de 2021 à 2025.

Différents facteurs au nombre desquels l’on peut citer l’agriculture itinérante sur brûlis, l’expansion de l’agriculture, la production du bois énergie, les feux de brousse incontrôlés, la migration vers les forêts, l’élevage extensif, l’exploitation forestière industrielle et artisanale non durable, le développement des infrastructures, la coordination insuffisante des politiques de développement ou encore l’aménagement du territoire non durable contribuent à l’accroissement de la déforestation et de la dégradation des forêts.

Les parties prenantes principales du projet sont : les autorités provinciales de l’Equateur et du Mai-Ndombe, le Ministère de l’Environnement et du Développement durable, les entreprises forestières sélectionnées, les organisations de la société civile partenaires et les communautés locales et peuples autochtones riverains des zones du projet.

Le projet se propose ainsi de renforcer la gouvernance forestière et les capacités de ces différents acteurs, de leur apporter divers appuis et d’accompagner les petits producteurs de cultures pérennes et les entreprises forestières à adopter les meilleures pratiques de gestion qui freinent la déforestation et la dégradation des forêts, ainsi que des terres.

Les actions que le projet va déployer permettront, aux administrations nationales et décentralisées à mettre en œuvre des politiques clés pour lutter contre la perte de forêts en RDC et aux organisations de la société civile d’identifier et dénoncer la criminalité forestière et faunique.

Ces mêmes actions encourageront également les entreprises forestières à réaliser les clauses sociales des contrats de concession forestière et à mettre en place les mesures d’exploitation forestière à impact réduit, puis de suivre la mise en œuvre des plans d’aménagement durable.

Elles auront aussi comme effet d’impliquer davantage tant les agro-industries que les petits producteurs d’huile de palme et d’autres produits de base dans l’amélioration des pratiques de gestion durable des forêts.

WWF-RDC